mercredi 19 septembre 2018
samedi 15 septembre 2018
jeudi 13 septembre 2018
article jsl 13 septembre 2018
Les lycéens en
sciences et patrimoine ont eu cours au musée Rolin
La classe de sciences
et patrimoine était présente au musée Rolin, mardi, pour travailler sur le
thème de la mythologie.
L’un des groupes de seconde du lycée Bonaparte
devant la mosaïque du Bellérophon terrassant la Chimère. Photo
Jean-François ROBERT
Après une visite guidée du temple de Janus le jour de la rentrée, les
élèves de la classe Sciences et patrimoine du lycée Bonaparte ont visité le
musée Rolin mardi après-midi.
Une classe très
demandée
« Cette année, la classe comptait 44
inscrits. Nous avons été dans l’obligation d’éliminer 12 élèves »,
explique Isabelle Thibaudet, responsable de cette classe de seconde, la plus
importante du lycée en termes d’effectif.
Jusqu’à octobre, les élèves vont
travailler sur la reconstitution d’une partie de la mosaïque de Bellérophon.
« Nous voulons travailler sur la Nuit des musées 2019 », précise la
professeure. Répartis en deux groupes, les lycéens ont assisté à une visite
guidée du musée Rolin et à la projection du film en 3D dans l’espace
Gislebertus. La classe travaillera toute l’année sur la mythologie à travers
les supports du musée Rolin et sur les méthodes de restauration des mosaïques
avec une sortie à Saint-Romain-Gal, dans le Rhône, et à l’IUT du Creusot.
Il n’y avait pas que des lycéens ce mardi au musée. La classe à horaires
aménagés d’arts plastiques du collège de La Châtaigneraie et ses 18 élèves
sont venus eux aussi pour préparer la prochaine Nuit des musées.
mercredi 12 septembre 2018
dimanche 6 mai 2018
Bellérophon et la chimère
Bellérophon descend de la maison royale de
Corinthe. Fils de Poséidon, il a pour
père" humain" Glaucos, le fils de Sisyphe. Sa mère est une fille du roi de
Mégare, Nisos, nommée Eurymédé.
Ses
aventures commencent par le meurtre accidentel d'un homme, que l'on appelle
parfois Déliadès, et qui aurait été son propre frère, parfois Pirèn, ou bien
Alciménès, ou encore Belléros (ce qui donne une étymologie à son propre nom : Bellérophon
étant compris comme signifiant : le Tueur de Belléros), un tyran de Corinthe.
A
la suite de ce meurtre, Bellérophon dut quitter la ville, et alla à Tirynthe,
auprès du roi Proelos, qui le purifia. Sthénébée ,la femme de Proetos, tomba
amoureuse de Bellérophon,
et lui demanda un rendez-vous. Et comme Bellérophon le refusa, elle se plaignit
à son mari, disant que le jeune homme avait voulu la séduire.
Proetos
envoya aussitôt Bellérophon trouver son beau-père Iobatès le roi de
Lycie, et il lui donna une lettre, dans laquelle il demandait à lobalès de
mettre le porteur à mort. Proetos ne voulait pas tuer lui-même Bellérophon,
car il était son hôte, et une vieille coutume interdisait de mettre à mort un
homme avec lequel on avait mangé.
Après
avoir lu la lettre, Iobatès ordonna à Bellérophon de tuer la Chimère, qui était un
être monstrueux, lion par devant, dragon derrière, avec une tête de chèvre qui
soufflait des flammes. Ce monstre dévastait le pays, enlevait les troupeaux.
Iobatès pensait que jamais Bellérophon ne pourrait en venir à bout tout seul.
Avant de
débuter sa quête, la déesse Athéna lui apparut un soir en songe. Elle lui
demanda d’immoler un taureau en
l’honneur de Poséidon et lui remit
une bride en or. Avec les faveurs du dieu marin, le plus habile à dompter les chevaux
et cette bride, il pourrait dompter Pégase, le cheval ailé, qui lui permettrait d’être plus rapide que les flammes de Chimère.
Bellérophon
suivit les instructions de la déesse, après avoir demandé la confirmation au devin Coeramus, puis il se rendit à Ephyre où il trouva Pégase. Bellérophon
terrassa Chimère en lui envoyant une lance
en plomb dans la gueule. Quand Chimère voulu repousser la lance avec ses
flammes, le plomb fondit dans sa gueule. Ne restait plus qu’à Bellérophon
de l’achever avec ses flèches.
Palais Labia à Venise
samedi 5 mai 2018
A propos de la mosaïque de Bellérophon
La
découverte de la mosaïque de Bellérophon en 1830 à Autun est un élément
constitutif de la naissance de la notion de patrimoine local. Achetée par un
professeur de dessin Claude Jovet, ses héritiers l’ont vendue au Musée du
Louvre en 1859. En 1985, pour le
bimillénaire de la ville d’Autun, le médaillon central rejoint les collections
du Musée Rolin. Elle demeure aujourd’hui l’une des pièces majeures du musée
municipal et est au cœur d’un projet de restauration de grande ampleur dans le
cadre de l’extension de ce musée.
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