dimanche 30 septembre 2018

Compte-rendu de la sortie du 11 septembre 2018


Compte-rendu de notre visite à Autun
(Clément Maïliss et de Contenson Blandine)

Destination Autun :
Présenté par Madame Verpiot, responsable médiation du patrimoine.
A) Antiquité
La ville d’Autun a été construite en forme de losange sous le règne d’Auguste qui lui a donné son nom : Augustodunum. C’est une ville gallo-romaine de 200 hectares riche pour ses universités (grandes écoles).
B) Moyen-âge
La ville d’Autun est plus petite. Elle s’est rassemblée vers le quartier sud (quartier religieux vers la cathédrale) pour résister aux invasions. Le centre ville était le quartier marchand (laïque). Les routes ont été réorganisées. Il y a trois types de remparts : les romains, les médiévaux et les modernes.
C) Epoque moderne
L’arrivée du train à Autun engendre l’industrialisation. Se construisent des usines de meubles dont le bois utilisé provient des forêts du Morvan. En 1850, la mine d’Autun ferme et une usine de radiateurs est créée pour éviter un taux de chômage trop important.

Musée Rolin :
*      Nous avons pu découvrir un sarcophage funéraire provenant d’Arles représentant sur ses côtés la chasse au sanglier de Calydon. Atalande (la seule femme présente à la chasse), Méléagre, le sanglier et d’autres chasseurs y sont sculptés.


*      Nous avons vu la mosaïque de Bellérophon tuant la Chimère. Celle-ci a été découverte au 19ème siècle. Elle décorait le parterre d’une riche maison mais il ne reste que ce médaillon et quelques morceaux de cette mosaïque. Un fond sombre et les personnages clairs forment cette mosaïque. Le fond sombre fait ressortir Bellérophon, Pégase et la Chimère. Le jeu des couleurs, notamment les dégradés, met en valeur les mouvements.








Voici le mythe de Bellérophon :
Exilé de sa ville natale car il a tué son frère accidentellement, Bellérophon partit à la recherche d’un royaume qui ignore son crime. Ce n’est que très loin qu’il trouva ce royaume. Il alla rencontrer le roi de Corinthe pour lui proposer ses services. Voyant que Bellérophon était un jeune homme avec toutes les qualités, il accepta. Le soir, la reine, qui était tombée amoureuse de Bellérophon, alla le voir pour lui déclarer son amour. Gêné, il la repoussa. Le lendemain, la reine le dénonça en disant qu’il voulait la séduire. Le roi ordonna donc à Bellérophon de partir et d’aller dans le royaume de Lycie, apporter un message au roi.
Quand Bellérophon arriva, tout le monde se préparait à la chasse. Il donna le message au roi qui ne l’ouvrit même pas et l’invita à se joindre à eux. De retour de la chasse, le roi ouvrit le message et fut embarrassé. En effet, le roi de Corinthe lui demandait de tuer Bellérophon, mais il lui avait fait l’hospitalité et donc ne pouvait pas le tuer sans risquer la colère des dieux. Alors il lui demanda d’aller tuer la Chimère qui menaçait son royaume. La Chimère est un monstre lion-chèvre avec une queue de serpent, qui crache des flammes. Dans ses songes, Athéna, déesse de la sagesse, expliqua à Bellérophon comment tuer la Chimère.
Il partit donc apprivoiser Pégase, un cheval ailé. Il arriva au dessus de la Chimère et il lui planta sa lance dans la gueule. Le bout en plomb fondit et tua l’animal.


*      Nous avons pu voir un tableau représentant la condamnation de Prométhée sur le mont Caucase, peint par Jean-Adrien Guignet.

*      Un tableau d’Hercule combattant les Busiris nous a été montré.

*      Deux médaillons étaient exposés. L’un représentait Hercule en train d’étrangler le lion de Némée (son premier travail). L’autre montrait Hercule se battant contre le centaure Chiron.

*      De plus, une maquette de la cathédrale Saint-Lazare à Autun était mise en évidence.





jeudi 13 septembre 2018

article jsl 13 septembre 2018


Les lycéens en sciences et patrimoine ont eu cours au musée Rolin
La classe de sciences et patrimoine était présente au musée Rolin, mardi, pour travailler sur le thème de la mythologie.

L’un des groupes de seconde du lycée Bonaparte devant la mosaïque du Bellérophon terrassant la Chimère.  Photo Jean-François ROBERT
Après une visite guidée du temple de Janus le jour de la rentrée, les élèves de la classe Sciences et patrimoine du lycée Bonaparte ont visité le musée Rolin mardi après-midi.
Une classe très demandée
« Cette année, la classe comptait 44 inscrits. Nous avons été dans l’obligation d’éliminer 12 élèves », explique Isabelle Thibaudet, responsable de cette classe de seconde, la plus importante du lycée en termes d’effectif.
Jusqu’à octobre, les élèves vont travailler sur la reconstitution d’une partie de la mosaïque de Bellérophon. « Nous voulons travailler sur la Nuit des musées 2019 », précise la professeure. Répartis en deux groupes, les lycéens ont assisté à une visite guidée du musée Rolin et à la projection du film en 3D dans l’espace Gislebertus. La classe travaillera toute l’année sur la mythologie à travers les supports du musée Rolin et sur les méthodes de restauration des mosaïques avec une sortie à Saint-Romain-Gal, dans le Rhône, et à l’IUT du Creusot.
Il n’y avait pas que des lycéens ce mardi au musée. La classe à horaires aménagés d’arts plastiques du collège de La Châtaigneraie et ses 18 élèves sont venus eux aussi pour préparer la prochaine Nuit des musées.