La technique de
la mosaïque a traversé les siècles des premières traces trouvées en Mésopotamie
jusque dans les architectures de Gaudi au
début du 20ème siècle ;
Bizarrement elle
ne gagne pas ses lettres de noblesse comme la peinture ou la sculpture et reste
un art « appliqué » ne rejoignant pas le cercle des beaux-arts.
Contrairement
aux vitraux qui seront interprétés par de grands artistes modernes et
contemporains comme Matisse, Soulage ou Viallat, la mosaïque est rarement
présente dans les arts plastiques contemporains et semble avoir été boudée par
les plasticiens.
Peut-être parce
que l’acceptation mosaïque s’est élargie et que les « Combing-
painting » de Rauschenberg peuvent être considérés comme des mosaïques ; La définition du
Larousse peut s’étendre à : Mosaïque : Œuvre
disparate composée de pièces rapportées, Ensemble d'éléments nombreux et
disparates …
définition qui correspond parfaitement au travail de ce grand artiste du pop
art.
C’est sur ces pistes que nous
partirons avec une tentative de définir ce qu’est une mosaïque et ce qu’elle
peut devenir :
Des sculptures mosaïques comme les
œuvres de Gerard Brand mosaïste reçu il y a quelques années à Autun, des
sortes de points qui reproduisent le grain de la photographie pour Clément
Mitéran ou des pixels des jeux vidéo pour Invader, des installations
pour El Anatsui, des assemblages d’objets usagés pour Vik Muniz ou pour Bernard Prass
Les élèves après avoir
défini leur vision de la mosaïque choisiront la forme qu’ils voudront lui
donner : Assemblage de matériaux disparates ou cohérents, travail à plat
en relief ou volume, réalisation pérenne ou éphémère, avec des matériaux
traditionnels, naturels ou artificiels, en utilisant les techniques classiques
(des tesselles et du mortier) ou des techniques nouvelles.
Chacun donnera sa vision de la mosaïque en s’appuyant sur
plus de 6000 ans de tradition.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire